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Trois questions au Président de l’ALJT

Interview de François Garraud, Président de l’ALJT depuis 2017

Parlez-nous de votre parcours

Après mes études en mathématiques, j’ai eu deux activités professionnelles : l’une au Commissariat à l’énergie atomique où je travaillais pour le centre de calcul scientifique et l’autre en tant que professeur de mathématiques. Après mon service militaire, je souhaitais changer de domaine, j’ai donc intégré un bureau d’études du groupe de la Caisse des Dépôts. J’ai travaillé sur les questions d’infrastructures, de programmation urbaine mais également sur la socio-économie de la Ville.

En 1988, j’ai intégré la maîtrise d’ouvrage d’OSICA (bailleur historique de l’ALJT) et assez vite, sur une demande du Directeur Général, je me suis occupé de leurs résidences foyers (pour jeunes, personnes âgées, personnes en situation de handicap, etc…). Ce type de structures souffrait à l’époque d’une très mauvaise image alors qu’OSICA était le premier propriétaire de foyers en France (90 environ dont 16 gérés par l’ALJT). J’ai travaillé pour cette direction afin de professionnaliser la gestion des foyers et faire en sorte que gestionnaires et bailleurs entretiennent de bonnes relations. Nous avons créé une commission pour les gestionnaires et les propriétaires de foyers afin qu’ils puissent travailler ensemble plus facilement. L’ALJT faisait partie de cette commission, ce qui lui a permis, entre autres, de gagner en crédibilité. Elle a donc été, avec d’autres associations, précurseur dans cette dynamique.

Comment avez-vous intégré le Conseil d’administration de l’ALJT ?

Lorsque je travaillais à la Caisse des Dépôts, en 1992, j’ai suivi un dossier pour l’ALJT, alors que l’association connaissait des problèmes financiers. J’avais également participé aux réhabilitations des foyers de l’ALJT gérées par OSICA. Par ailleurs, je connaissais Jacques Briantais, qui était en poste à la Caisse des Dépôts avant d’être directeur général de l’ALJT (de 1991 à 2004).

En 1995, je suis devenu administrateur de l’ALJT en tant que personne morale. J’ai veillé à ce que l’association améliore sa situation financière et je faisais également le lien entre l’ALJT et la direction générale d’OSICA. En 2004, j’étais toujours administrateur de l’association, mais en tant que personne physique cette fois et trésorier avant de devenir Président en 2017 à la suite de Jean-Pierre Brunel.

Quel est le rôle du Président selon vous ?

Pour moi, le Président a plusieurs priorités. La première est de garantir la pérennité de l’association. Nous avons une mission d’intérêt général et nous devons démontrer chaque jour qu’elle est efficace.
La deuxième est de trouver des solutions pour continuer à se développer et ainsi répondre à une demande croissante. Pour cela, mon rôle et celui des administrateurs est de veiller au contexte économique et réglementaire dans lequel l’ALJT évolue.
La cohésion de l’ensemble des salariés et instances de l’ALJT autour du Projet Associatif est également un point important.

Si j’avais un message à faire passer à l’ensemble des salariés ce serait d’avoir confiance en l’association, de rester mobilisés sur notre mission, tout en restant attentifs au contexte actuel du logement social.